Sous le ciel, sous le bleu, exposition personelle du 26 mai au 17 juin 2023, galerie Ketabi-Bourdet, Paris.

« « Sous le ciel, sous le bleu » offre à Clément Davout l’occasion de présenter pour la première fois, conjointement, ses peintures et ses dessins,
dans un dialogue poétique avec l’espace de la verrière. Du bleu nuit à la douce chaleur d’un dégradé d’oranges s’énoncent plusieurs nuanciers
qui accueillent, dans une mise en abyme du tableau, l’espace circonscrit à une peinture de végétaux. Ces oeuvres récentes trouvent leur origine
dans les grandes serres du Jardin des Plantes où l’artiste a réalisé une série de clichés, suivant son protocole habituel de création.
Mais après la photographie c’est aux algorithmes du numérique que l’artiste a recours dans son rapport à l’image, dont le fondement,
l’ambiguïté et l’évolution du paradigme sont au coeur de sa pratique (...).»
Eva Pion















Photos : Studio Shapiro







Le détail du monde, exposition personelle du 07 janvier au 25 février 2023, relais culturel régional 2Angles, Flers.

«(...) Depuis fin 2018 - début 2019, Clément Davout peint effectivement des silhouettes végétales — branches, feuilles, palmes — saisies dans un contre-jour vaporeux,
dessinées par la lumière, et cernées d’un cadre traité en aplat ou en dégradé dans la même dominante chromatique, ou dans une teinte complémentaire.
On pourrait croire à un inventaire, à la manière des herbiers, à un dialogue silencieux et attentif de l’artiste avec les plantes qui peupleraient son atelier, (...)
Il pourrait s’agir d’un instant, comme notre sensibilité s’attarde parfois à une lumière ou une luminosité dont on cherche en diverses occasions à retrouver
la saveur particulière, diluée dans la mémoire comme dans un rêve (...).»
Jérémy Liron















Photos : Maria Giovanni

Simples joies, exposition personelle du 18 février au 26 mars 2022, Meessen de Clercq Gallery, Bruxelles.

« La réalité demeure le point de départ de la pratique de Clément Davout. Que ce soit à travers ses « objets- paysages » et désormais ses « paysages d’appartement »,
le peintre questionne un alentour, des périphéries à la fois intimes et quotidiennes,familières quoique distantes. La décontextualisation du motif,
rendu méconnaissable, confère à chaque peinture un caractère singulier et atemporel que l’artiste déplace dans une logique de répétitions d’apparitions,
de toiles en toiles. Les titres de chacune, issus de ses multiples lectures, surenchérissent la narration créée par ces variations d’intensités lumineuses et colorées
qui produisent autant de décalages et d’ouvertures vers un ailleurs. (...) »
Diane Der Markarian

















Un morceau de nuit, exposition personelle du 11 juillet au 1 août 2021, L' E S P A C E, Saint-Arcons d'Allier.

« Pour son exposition personnelle à ) L ’ E S P A C E (, Clément Davout propose un parcours rétrospectif de trois récentes années de création, de 2019 à 2021.
L'occasion de mettre en perspective son travail de peintre et de peinture, à travers la sélection de neuf toiles et d’une fresque murale réalisée in situ témoignant
de l’évolution de sa technicité. Il importe dès lors d’en comprendre les ressorts plastiques afin d’extraire la peinture de sa seule picturalité qui tend, trop souvent,
à se substituer à sa matérialité qui, pourtant, la constitue en premier lieu et dans un premier temps. C’est en effet dans ce va-et-vient entre le pictural et
la matière que se joue le travail de Clément Davout. (...) »
Diane Der Markarian

















Jalousies, exposition personelle du 13 mars au 27 avril 2019, Galerie Laure Roynette, Paris.

« (...) Prenant la flore pour sujet de prédilection, les peintures à l’huile à tendance monochromatique de Clément Davout, sont recomposées d’après photographies.
Les images ont cette patine un peu rétro et instantanée du polaroïd, nom d’un matériau polarisant la lumière qui le traverse avant d’être une marque. Ce travail
sur l’image engendre un environnement magnétique et ouaté. Le biotope des plantes est assourdi par une impression de pellicules superposées. En d’autres termes,
la végétation est toujours observée à travers le prisme d’un voile, d’une vitre, d’une buée... Dès lors, les ramures, plus ou moins effacées, sont empreintes d’une
mélancolie condensée par un temps trop lourd, une émotion trop forte, une scène trop intense. »
Elora Weill-Engerer